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 “ Oh nuit d'Arabie, mille et unes folies ! ” || Bambi ♥

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Féline



Messages : 22
Date d'inscription : 17/07/2014
Age : 29
Féline
MessageSujet: “ Oh nuit d'Arabie, mille et unes folies ! ” || Bambi ♥   “ Oh nuit d'Arabie, mille et unes folies ! ” || Bambi ♥ EmptyDim 27 Juil - 11:05














❝THAT'S WHAT WE CALL DESTINY❞
Bambi & Féline




Ses pieds nus foulaient le sol poussiéreux de la ruelle dans laquelle elle s'avançait, à l'aveugle. Son regard s'affolait, parcourant le décors atypique de la cité inconnue, incapable de se poser sur un point en particulier. Il y avait trop à voir, trop à découvrir. Ses sens étaient tous en éveil, à la fois sur le qui-vive, prêts à l'avertir d'une quelconque potentielle menace, et en même temps totalement réceptif à ce nouvel environnement qu'elle ne connaissait pas encore assez bien pour ne pas être curieuse de tout tandis qu'elle s'avançait dans Balbadd, ville portuaire qu'elle venait de rallier sans même le savoir, incapable qu'elle était de lire les écriteaux.

Féline ne prétendait pas tout savoir ni tout comprendre, au contraire. La jeune fille savait qu'elle ne connaissait rien à la vie, qu'elle était comme un nouveau-né qui apprenait à marcher. La demoiselle n'avait pas peur d'avancer ainsi seule sans protection ni connaissance de ce monde qu'elle savait dangereux, d'instinct. Après tout, l'ancienne esclave savait se défendre, elle n'avait fait que cela toute sa vie, enfermée dans sa cage qui la coupait du reste de la société, n'ayant jamais rien connu d'autre.

Aujourd'hui cependant, les choses étaient différentes. Le Grand Rouge – non, Rajah, il avait dit qu'il s'appelait Rajah et l'avait même frappé sur la tête quand elle avait eu le malheur de le héler par son surnom – lui avait donné l'occasion de fuir, de briser ses chaînes, aussi bien celles de fer qui lui liaient les pieds que les autres, invisibles mais terriblement plus solides, qui l'entravaient jusqu'alors.

C'était en espérant le retrouver que Féline avait décidé, finalement, de pénétrer dans la première cité qu'elle croisait. D'ordinaire, depuis qu'elle avait commencé son voyage en solitaire, juste après avoir quitté Rafiki, le vieil homme si gentil qui l'avait aidé aussi en lui donnant des vêtements propres et un sac avec quelques affaires – « je t'assure que t'en auras besoin, tu vas pas faire ta sauvage à retourner vivre dans les bois quand même ! » avait-il déclaré quand elle lui avait dit qu'elle n'avait pas l'utilité de ces choses – Féline avait évité soigneusement toute agglomération, la prudence la poussant à rester sur ses gardes face à ce rassemblement d'humains qu'elle ne connaissait pas.

Cependant, Rafiki avait raison. Elle ne pouvait pas se contenter de vivre dans la jungle, se nourrissant de fruits qu'elle cueillait et du produit de ses chasses. Après tout, elle était humaine et si elle voulait comprendre ce monde, elle avait besoin de l'aide de ses semblables, de revenir vers eux. Seule, elle n'avait aucune chance de retrouver le Continent Obscur et le Grand Rouge. Elle n'avait aucune piste, aucun indice.

Donc voilà, elle était là. Féline déambulait entre les étales du marché de Balbadd, presque étourdie par cette foule et ce patchwork de couleurs et de fragrances qui lui agressaient presque les narines. Elle se tourna vers un étale de fruits et, ignorant qu'elle procédait de la mauvaise manière, se servit. La Fanalis prit une pomme et croqua dedans avec envie, du jus coulant le long de son menton.

« Hey ! Non mais ça va pas, tu fais quoi là, gamine ? » hurla le marchand en la voyant faire.

Féline se tourna vers lui, clignant des yeux, tout en continuant de mâchonner sa pitance. Elle poussa l'audace en reprenant une deuxième pomme dans le cagot, sous les regards ahuris du marchant et des clients, qui la fixaient en se demandant certainement d'où sortait cette effrontée – ou alors elle était juste une voleuse très stupide ou simplement trop sûre d'elle pour oser commettre son crime ainsi devant tant de témoins, au grand jour.

En attendant, l'homme propriétaire de l'étale était rouge de colère et commençait à hurler de plus en plus sur Féline, laquelle ne comprenait pas pourquoi ce macaque s’agitait tant et lui parlait d'un concept qui la dépassait totalement – à savoir le principe de, tu veux manger, tu paies ta bouffe.

« … J'ai faim. » répondit simplement la Fanalis. « Et c'est quoi au juste, de l'argent ?
Que ... Tu te fiches de moi ?! » s'étrangla-t-il presque. « Attends voir, je vais appeler la milice moi et on va te foutre au cachot, sale voleuse ! »

Féline se figea et son regard se durcit brutalement, faisant glapir le marchant de terreur en voyant cette adolescente attardée se transformer soudain en une chose bien plus effrayante maintenant qu'elle le regardait comme si elle allait le bouffer, lui. Cachot … ça elle connaissait. C'était comme la cage. Sauf que non, Féline n'y retournera jamais. Personne n'avait le droit de prétendre enfermé de nouveau la Fanalis, elle était libre et le resterai !

Voyant des gardes, alertés sans doute par les hurlements du marchand, se diriger vers elle et même si elle ne savait ce qu'ils lui voulaient, Féline se douta que ce n'était pas pour lui dire simplement bonjour, la Fanalis ne perdit pas de temps. Elle bondit lestement par-dessus l'étale et s'enfuit dans la direction opposée. Elle aurait pût les combattre aisément, mais Rafiki  l'avait prévenu que ce n'était pas une bonne idée de bastonner des humains plus faibles que soit, ça risquait juste de lui attirer de plus gros ennuis encore. Et comme le vieil homme était gentil et sage, Féline avait décidé d'écouter ses conseils et d'éviter l'affrontement avec ces personnes … tant que c'était possible.

La jeune fille se retourna soudain dans une impasse. Forcément, à tourner dans tous les sens sans savoir ou elle allait … Ignorant avec superbe les passants qui la regardaient, intrigués, Féline se mit en position, debout sur une jambe et souffla. La seconde suivante, son pied armé venait percuter le mur de trois épaisseurs et voilà donc comment on fait une nouvelle sortie, made in Féline.

Satisfaite d'elle-même, la jeune fille allait repartir par la « porte » qu'elle venait de créer, quand elle remarqua que, dans son enthousiasme fracassant – c'était le mot – elle avait manqué de tuer un homme qui se trouvait juste de l'autre côté du mur au moment ou elle l'avait explosé.

Ah zut … Mais apparemment, ça allait, il était pas mort, vu comment il la regardait en tremblant. Bien joué Féline, bravo. Première journée dans une ville pour toi, t'as déjà réussi à foutre un bordel monstre !


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Bambi Moringa



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Date d'inscription : 16/07/2014
Bambi Moringa
MessageSujet: Re: “ Oh nuit d'Arabie, mille et unes folies ! ” || Bambi ♥   “ Oh nuit d'Arabie, mille et unes folies ! ” || Bambi ♥ EmptyMar 9 Sep - 22:29














❝YOU AND I❞
Bambi & Féline




Bambi était plutôt du genre discret, et ce, partout où il passait. Il ne cherchait pas les embrouilles et évitait de se mêler de trop aux populations qu’il savait hostile, quand bien même aider son prochain était son leitmotiv premier. Le magicien n’avait pas peur d’aller au-devant des autres mais savait tout de même garder une certaine réserve en cas de besoin ; certain individu n’ayant clairement pas besoin de son soutien, qu’il fut-ce physique ou moral. Tout le monde n’avait pas envie qu’un inconnu vienne imposer sa présence et cela, en dépit de son amour pour l’humanité, il pouvait très bien le comprendre. Cependant, ça ne l’empêchait pas de prêcher la bonne méthode de soin aux nécessiteux et d’user de sa magie pour soigner les plus faibles qu’il croisait sur sa route. Il ne se faisait malheureusement pas d’illusions, pour certains les traversées du désert seraient leurs dernières… Mais il se consolait en sachant qu’il faisait de son mieux pour secourir le plus possible.

C’est dans cet état d’esprit qu’il était arrivé au sein de la capitale de Balbadd, une cité florissante de ce qu’il en savait. Pleine de vie, l’endroit lui arracha un sourire sitôt qu’il fut entré dans son sillage. Les odeurs multiples, venant des étals qu’il parcourait du regard, à la fois émerveillé et affamé, venaient presque le narguer, sinon l’appâter avec les succulentes devantures alléchantes à souhait. Il passa cependant outre les marchands de tendresse, détournant le regard, rouge de gêne jusqu’aux oreilles – les demoiselles aguicheuses eurent un petit rire conquis en le voyant faire. Il s’éloigna bien rapidement de cet endroit, préférant de loin ne pas imaginer quoi que ce soit de douteux. Bambi était le genre de personne pure, très pure. Peut-être même trop pour son propre bien. Mais agir différemment était au-delà de ses capacités, il était peinture-nature. Tout chez lui transparaissait, des émotions aux pensées sur le visage. C’était sans doute pour cela qu’on avait du mal à l’imaginer en grand magicien. Face à une telle bouille d’innocent, difficile de se l’imaginer sur un champ de bataille, à soigner vigoureusement les blessés, il est vrai.

Profitant que la journée soit chaude, le Moringa se reposa un peu dans une auberge ou il prit connaissance des derniers émois de la ville. Il fut surprit, et pas qu’un peu, d’apprendre qu’il y a encore peu de temps, Balbadd était un immense vivier à futurs esclaves promis à l’Empire Kou. Apparemment, avec l’intervention de Sindria et d’un individu nommé Alibaba Saluja, les choses seraient allées en s’arrangeant pour le mieux, ravivant l’espoir au sein d’une communauté longtemps décriée. L’expatrié fut subjugué, il n’arrivait pas à croire, en y regardant globalement, que les événements avaient été si violents, s’il en croyait les dires du gérant des lieux, qui paraissait être un honnête homme. Le magicien paya donc sa consommation et se vit offrir par la fille du propriétaire deux gourdes remplies à ras bords d’une limonade faite maison, dont il avait eut l’occasion de savourer la substance, pour s’en être délecter un court instant plus tôt. Elle lui faisait clairement les yeux doux, ce qui fit rire l’homme mûre, invitant Bambi à repasser ici quand il le souhaiterait pour épouser sa fille chérie – et unique, précisons-le.

Rouge pivoine, le jeune bredouilla un semblant de phrase polie et décampa le plus vite possible, comme s’il cherchait à éteindre un feu qui l’aurait poursuivi. Il s’arrêta derrière un mur quelconque et reprit sa respiration. Le soleil cognait plutôt fort en ce début d’après-midi et il dû remettre en place le tissu qui enrobait sa tête à son arrivée en ville ; ainsi, on ne distinguait que ses larges yeux verts entre deux morceaux d’étoffes précieuses que lui avaient conjointement cousues sa mère et sa sœur. Il se sentait un peu plus en sécurité. Du moins, ce fit le cas jusqu’au moment où ledit mur sur lequel il était adossé explosa juste à côté de lui, l’envoyant valdinguer, de surprise, sur le flanc. Outch, ça, c’était une bonne chute comme il n’en avait plus eut depuis longtemps ! Ses mains s’étaient même retrouvées écorchées sous l’impact et étaient quelque peu douloureuses.

Avant même qu’il ne puisse vraiment capter ce qui s’était produit, une jeune fille apparue dans son champ de vision. Etrangement, sa silhouette et sa chevelure vivace lui évoquait vaguement quelque chose, mais il n’aurait su dire quoi sur le moment. L’instant de flottement aurait d’ailleurs pu perdurer si les voix des miliciens n’étaient pas venues tambouriner à ses oreilles. Gloups. Que se passait-il, au juste ?! Mystère. Problème, le subconscient de Bambi prit le contrôle de son corps, machinalement. D’instinct, il agrippa le poignet de la jeune fille et débuta un sprint, franchement pas à l’aise dans ses babouches –qui l’aurait été, en même temps, dans une telle situation ? S’en suivit une situation presque comique – le presque est important car proportionnel au niveau de stress qui battait les tempes du magicien, présentement.

Et si Bambi avait tout de même pas mal d’endurance, elle connaissait aussi ses limites dans le genre et il commençait un peu à fatiguer ; vraiment. Heureusement, un coup de pouce de son ange gardien et une charrette remplie de foin se posta entre notre duo improbable et le groupe d’hommes de lois prêts à les scalper pour une faute dont il ignorait encore tout. Dérapant de manière à presque se manger un mur, l’expatrié trouva refuge avec sa camarade de fortune dans le fin fond d’une ruelle oubliée, ou ils purent enfin espérer reprendre leur souffle tandis que les poursuivants s’éloignaient de plus en plus, leurs voix résonnant dans le lointain.

▬ « Piouf, on a eu chaud… »

Il réalisa à cet instant là qu’il tenait toujours le poignet de la demoiselle. Il le lâcha rapidement, comme s’il venait de se bruler avec du fer rouge.

▬ « Ah ! P-Pardon ! »

Il détourna le regard, gêné de cette soudaine proximité avec une parfaite inconnue. Ceci étant dit, la curiosité le taraudait tout de même un peu. Aussi, lorsqu’il eut finit de remettre ses esprits à l’endroit, il osa demanda, les joues un peu chaudes ;

▬ « Qui es-tu ? Enfin, quel est ton nom ? Et que te voulait ces personnes ? »

Il espérait ne pas être tombé sur une folle furieuse, même s’il savait se défendre, il n’était pas de taille face à un combattant émérite au corps à corps par exemple.



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Féline



Messages : 22
Date d'inscription : 17/07/2014
Age : 29
Féline
MessageSujet: Re: “ Oh nuit d'Arabie, mille et unes folies ! ” || Bambi ♥   “ Oh nuit d'Arabie, mille et unes folies ! ” || Bambi ♥ EmptyJeu 11 Sep - 9:30














❝THAT'S WHAT WE CALL DESTINY❞
Bambi & Féline




La ville, c'était nul décida Féline. Franchement, il y avait trop de monde, trop de bruits, trop de choses et en plus on ne voulait même pas la laisser faire ce qu'elle voulait. Elle ne pouvait même manger une pomme tranquillement, alors que pourtant si l'homme les mettaient là c'était bien pour qu'on se serve non ?

Décidément, les subtilités us et coutumes des humains 'normaux' lui échappaient. C'était bien plus facile de son humble avis dans la cage, au moins là-bas elle n'avait pas à s'embêter à savoir si elle pouvait ou non manger la nourriture qu'elle avait sous les yeux. Elle prenait, point. Déjà en plus de la nourriture elle n'en avait pas beaucoup à l'époque et il fallait toujours se battre avec les autres et grogner pour pas se faire prendre sa part. Mais au moins, c'était clair à comprendre, pas comme là ou Féline se retrouvait poursuivit par des types hurlant des « au voleur » à tout-va sans qu'elle ne comprenne ce qu'elle avait fait. Mais elle préférait quand même sa liberté à la cage. Un frisson discret secoua le corps de la faussement frêle demoiselle alors que son esprit repartait fouiller quelques semaines en arrière dans ses souvenirs. Non, ne pas y penser. Ne pas y penser. Se concentrer sur autre chose, n'importe quoi, une idée, un parfum, un visage...

Féline baisa les yeux. Son regard animal croisa celui de l'homme qu'elle avait un peu envoyé à terre – et manqué de tuer au passage, précisons-le – en brisant le mur de briques qui lui barrait le chemin. La jeune fille se laissa happer un bref instant pas l'étonnante douceur qui émanait des prunelles verdoyantes de l'individu et qui lui rappelait quelque chose. L'image, brève, d'un océan d'herbe et de verdure et de plaines qui s'étalent jusqu'à l'horizon s'imposa dans son esprit, avant de repartir aussitôt. La jeune fille cligna des yeux, perturbée bien qu'elle ne saurait dire pourquoi. Elle connaissait cette couleur, elle connaissait ces étendues d'herbes... mais comment, impossible à dire.

Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir. L'homme s'était levé et l'avait attrapé par le poignet pour l'obliger à courir avec lui. Dans un premier réflexe, Féline retroussa les lèvres et dû retenir un grondement animal qui montait en elle, dérangée par cet acte impulsif. Mais il n'avait pas l'air de lui vouloir du mal, contrairement aux autres. Donc bon, elle attendait de voir. De toutes manières, elle n'aurait qu'à le frapper si jamais il l'énervait. Il n'avait pas l'allure d'un combattant – il courrait d'ailleurs relativement lentement de l'avis de la Fanalis qui se laissait entraîner et se calait à son rythme alors qu'elle aurait pût aller beaucoup plus vite si tel était son désir – et n'avait aucune arme à sa ceinture ou accrochée dans son dos, donc ce serait sûrement facile de se défaire de son emprise si jamais danger il y avait.

La jeune fille le regarda reprendre son souffle quand enfin ils purent se cacher de leurs poursuivants. Elle pencha la tête sur le côté. Chaud ? Non pas spécialement. Enfin oui il y avait du soleil, mais cela ne la dérangeait pas plus que cela. Peut-être supportait-il mal la chaleur lui en revanche ? Féline et le second degré hein... La jeune fille jeta un coup d'oeil en arrière, fronçant le nez en cherchant à capter l'odeur de ceux qui voulaient mettre la main sur elle. Difficile de se concentrer avec toute cette panoplie de parfums atypiques autour d'elle, mais Féline pouvait au moins dire qu'ils s'éloignaient d'eux. Ils étaient tranquilles pour le moment. Elle baissa le regard sur sa main toujours tenue par l'homme, ne comprenant pas pourquoi il s'excusait tandis qu'il la lâchait finalement.  

« ...Féline. Je suis Féline. » lâcha-t-elle du bout des crocs après quelques secondes de silence, à hésiter si cela valait la peine de lui adresser la parole ou non.

Oui, avait donc finalement la rouge ; c'était le premier humain qu'elle rencontrait depuis sa fuite avec le vieux Rafiki qui lui adressait gentiment la parole. Il l'avait même aidé là. Donc c'était pas quelqu'un de mauvais à priori. La jeune fille haussa les épaules.

« Je sais pas, je me suis juste servie pour manger. L'autre parlait d'argent, j'ai pas compris. Alors il a crié et est devenu rouge comme un babouin et les autres sont venus. Et il y avait un mur du coup je l'ai cassé. Et puis t'étais là. »

Explication très clair, on en convient. Féline n'était pas une adepte des longs discours de toutes manières, elle avait fait à l'essentiel avec ce qu'elle avait comprit de la situation – parce que ouais, elle était un peu largué tout de même, bien qu'elle n'en laissait trop rien paraître.

La Fanalis inspira. Elle se concentra sur le parfum dégagé par la peau de l'homme en face d'elle, la fragrance particulière qui émanait de lui. Elle sentait un mélange de savon doux, un peu fruité, et de sel dû à la sueur. C'était agréable et apaisant, il sentait le « calme ». Féline leva la tête et le regarda droit dans les yeux, sans sourciller.

« Tu sens bon. J'aime bien. »

Carrément ouais, plus directe à mon avis tu ne fais pas. Mais depuis toujours, Féline se servait de son odorat particulièrement développé pour juger et appréhender ce qu'elle ne connaissait pas, qu'il s'agisse d'humain ou autre. Et pour l'heure, celui qui lui faisait face ne déclenchait nullement l'hostilité de la sauvageonne. Non, c'est un tout autre sentiment qui fleurissait à l'intérieur de Féline en cet instant ; la curiosité.


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